2e prix – « Convergence »

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Maxime Lécuyer
Genève | Suisse

« Au-delà d’une proposition d’aménagement modeste de la Rade, le projet base avant tout sa réflexion sur le lien qu’entretiennent le lac et la ville. Le dispositif de maillage suggéré permet de tourner davantage la cité vers le lac.

La ville, plus perméable, rétablit un véritable lien, tant visuel que spatial, avec l’eau. Le nouvel aménagement de la Rade permet d’offrir un espace polyvalent comme site d’événements. Elle devient le point de convergence des rassemblements organisés et le lieu de vie des Genevois. Le projet suggère également un nouveau concept de restauration. Il prévoit l’implantation de plusieurs « pavillons », sobres, discrets et à échelle humaine, le long des bandes végétales.

Cette disposition permet de libérer totalement les quais piétons et de jouir en partie de l’ombre naturelle de la végétation en période estivale, tout en s’intégrant au paysage de la Rade.

Modestement réorganisés les quais de la Rade retrouvent une cohérence globale et une certaine lisibilité. Leur dépouillement offre des nouvelles zones apaisées dédiées à l’ensemble des usagers tout en conservant leur statut patrimonial. La Rade favorise ainsi la promenade, les espaces de détente et de restauration, la convivialité et l’accès à l’eau. Les quais sont conçus comme de larges espaces libres, accessibles aux piétons, dans la continuité des rues piétonnes mises en place.

Grâce à ces interventions, les rives reconquièrent leur statut social tout en permettant de profiter pleinement de cet espace unique et central de la ville. En plus de devenir un lieu de promenade agréable et vivant, l’accès à l’eau est l’un des points essentiel du projet. La baignade, désormais facilitée par des aménagements de qualité, répond aux besoins grandissant des usagers.

Enfin, la revalorisation des quais permet la mise en valeur du symbole de Genève et sa Rade, le Jet d’eau, attractivité touristique majeure de la cité de Calvin. Ainsi, l’accueil des touristes, au centre des préoccupations, intègre mieux les enjeux de la ville de demain. »

Maxime Lécuyer, en collaboration avec Ljirim Seljimi